• ... est un blog qui sélectionne et collectionne des liens vers des sites internet, des références (oeuvres, publications, etc.) et des articles ayant trait aux Arts Plastiques, à l'Architecture et au Paysage.


  • Vincent Lamouroux

    A.R. 09 (2008), I.A.C, Villeurbanne

    Vincent Lamouroux

    A.R. 07 (2008), I.A.C, Villeurbanne

     

    Vincent Lamouroux

    Vincent Lamouroux

    Sol. 06 (2005), Faux mouvement, Metz.

    « Sol(s), propositions de sculptures arpentables en contreplaqué, installées in situ sur des surfaces allant jusqu’à 400 m2, trouvent leur origine dans l’observation d’une nature redessinée par l’homme pour allier praticabilité sportive et plaisir visuel paysager.» (Vincent Lamouroux)

    http://www.vincentlamouroux.net/

     

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    Vincent Lamouroux

    Loïe Fuller (1862 – 1928), unsourced

    L’un des nombreux dispositifs scénographiques inventés par la Loïe Fuller.

    (cette mise en rapport avec Loïe Fuller vient du site ART THROB : 'Etant donné que « l’art est un jeu entre tous les hommes de toutes les époques » (M. Duchamp), Artthrob souhaite créer des liens entre des œuvres, des faits scientifiques, des phénomènes, etc., sous la forme d’un jeu de domino élargi.'

    http://artthrob.free.fr/wordpress/?m=200909)

     

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    Vincent Lamouroux

    Néguentropie (2012), Abbaye de Maubuisson, Saint Ouen L'Aumône

    Vincent Lamouroux

    Néguentropie (2012), Abbaye de Maubuisson, Saint Ouen L'Aumône


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    Festival international du Film d'Environnement 19>26 février 2013 à Paris"Pour les citoyens attentifs au sort de la planète, le cinéma est parfois un vecteur de prise de conscience écologique. C'est ce rôle principal qui lui est confié au Festival international du film d'environnement, afin qu'il informe, éduque et sensibilise le public au monde tel qu'il est et risque d'être. Face aux défis et aux incertitudes, les hommes réagissent et agissent. De plus en plus de films présentent des initiatives, des tentatives, des solidarités qui veulent faire évoluer les choses, construire un avenir durable et respectueux des hommes et de la nature. Ils rapportent des images du monde entier, de l'Arctique au coeur de l'Afrique, des enjeux d'aujourd'hui aux solutions de demain. Ce sont ces regards que présente la sélection du Fife 2013. 

    Deux débats relaieront les réflexions menées sur deux grands sujets environnementaux : l'aménagement du territoire urbain et l'impact des enjeux agricoles sur notre alimentation.

    Cette année, le Cinéma des cinéastes, dans le 17ème arrondissement, à Paris, accueillera la majorité des projections. D'autres cinémas franciliens participent au festival. Le Fife 2013 présente aussi une sélection de webdocumentaires, diffusés sur notre plate-forme publique et gratuite "Fife Replay"."

    voir la sélection de films :

    http://www.iledefrance.fr/festival-film-environnement/programmation-2013/

    Parmi les films sélectionnés, notez Aequador, celui de Laura Huertas Millan, ancienne élève de l'Ecole Nationale Supérieure des Beaux Arts de Paris et du Fresnoy. Ce film est également présenté depuis le 2 février et jusqu'au 26 mai à la Villa Arson à Nice.

    Festival international du Film d'Environnement 19>26 février 2013 à Paris"Aequador est la relation sans paroles d’un voyage : une contre-utopie équatoriale évoquant les dérives d'un rêve progressiste et moderniste en Amérique latine au cours du XXe siècle.

    Nous avons imaginé un temps révolu où une idéologie extrémiste se serait lancée à la conquête du territoire amazonien. Le film décrit, sous une forme composite et volontairement fragmentaire, ce présent parallèle où les fausses ruines et reliques d'architectures utopiques en 3D côtoient les constructions vernaculaires et la vie quotidienne d'êtres humains."

    "AEQUADOR de Laura Huertas Millán est conçue comme la remontée d'un fleuve amazonien traversé par des constructions modernistes abandonnées tels les souvenirs d'une civilisation du futur déjà engloutie." (site de la Villa Arson, Nice : http://www.villa-arson.org/index.php?option=com_content&view=article&id=410%3Aaequador-laura-huertas-millan-ici-la-bas-et-lisboa-joao-vieira-torres&catid=36%3Aexpositions-en-cours&Itemid=151&lang=fr)

     

     


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    Old architecture... source iconographique

    Douglas House , Harbor Springs, Michigan, 1971- Richard Meier

    Encore un site pour vous empêcher de travailler ...http://www.oldarchitecture.com/

    Remarque : la page Facebook associée au site est plus souvent actualisée et plus riche...

     

    Old architecture... source iconographique

    Igreja de Santo António da Polana, Maputo, 1959-62 - Nuno Craveiro Lopes

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    Old architecture... source iconographique


    Smith House, Crestwood Hills, Los Angeles, California, 1958 — Craig Ellwood

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    Old architecture... source iconographique

     Zarzuela Hippodrome, Madrid, 1935- Eduardo Torroja

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    Old architecture... source iconographique

    Lifeguard Station in the Island of Ruegen,  1975- Ulrich Muether

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    Old architecture... source iconographique

    Druzhba Holiday Center, Yalta, Ukraine, 1984 - Igor Vasilevsky

     

     



  • Conférence BAS SMETS par Pavillon-Arsenal


    Pays vs paysage
    Conférence du 29 mars 2011
    Intervenant : Bas SMETS, Ingénieur, Paysagiste

    "Je suis fasciné par les photos aériennes. La distance rend le territoire abstrait et cette abstraction le rend compréhensible, lisible et visible. Depuis le hublot, le paysage devient un tableau. Ceci est évidemment vrai pour les paysages naturels. Tous les éléments du paysage sont présents et semblent suivre une logique. La topographie, l'hydrographie et la végétation font partie d'un système. C'est également vrai pour les territoires construits. L'intervention de l'homme organise le territoire et révèle le paysage par opposition..." Bas Smets

    Voir d'autres conférences sur le site du Pavillon de l'Arsenal : http://www.pavillon-arsenal.com/videosenligne/index.php

    et plus particulièrement sur le paysage : http://www.pavillon-arsenal.com/videosenligne/collection-6.php

    J'attire également votre attention sur la précieuse collection "1 architecte, 1 bâtiment" où vous pourrez visionner des interventions de Daniel Libeskind, Toyo Ito, Bernard Tschumi, Marc Mimram, Shigeru Ban, Massimiliano Fuksas, Dominique Perrault, etc.

    Enfin, notre correspondant à Rouen ( :-) ), Matthias, nous recommande l'intervention de Michel Desvigne (paysagiste français né en 1958 à Montbéliard) :


    Michel Desvigne, conférence paysage par Pavillon-Arsenal


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    L'arbre, le maire et la médiathèque. Eric Rohmer.

    Par BONNAUD Frédéric, publié le 6 juillet 1996 dans le quotidien LIBERATION

    "Ciné Cinémas, 07h20. Une fois n'est pas coutume, c'est d'une image dont semble être parti Éric Rohmer pour concevoir ce film. Une image publicitaire et une image politique, une affiche de campagne électorale donc. Celle d'un petit village encore endormi, avec son clocher qui émerge, et, au premier plan, le visage d'un homme. Cette image et le slogan qui l'accompagnait («La force tranquille», souvenez-vous) auront contribué à l'élection de François Mitterrand. Onze ans plus tard, après une réélection triomphale et avant des législatives menaçantes, Rohmer reprend ce chromo pour l'analyser, tenter de saisir ce qui a changé, voir si ça marche encore et, sans avoir l'air, dénoncer les ultimes variations de l'imposture initiale.

    Bien camouflé sous des apparences de petite comédie sans prétentions, ce qu'il est aussi, «L'arbre, le maire et la médiathèque ou les sept hasards» est un grand film politique. Entre sa bourgade vendéenne et l'appartement bien parisien de sa maîtresse, un hobereau socialo, a tendance à confondre l'intérêt général et ses intérêts particuliers, le nécessaire et le superflu, ses devoirs et sa carrière. L'histoire est connue. En exhibant ses faux-raccords, les personnages changent de vêtements dans une même séquence, le film se donne des allures inoffensives pour mieux pointer les travers d'une époque. Rohmer réagit à sa façon, à la fois modeste et mordante, sur les grands travaux présidentiels et leurs absurdes dérivés provinciaux. Féru d'architecture et d'aménagement du territoire, arts de l'espace, comme l'est le cinéma, il fait preuve d'un solide bon sens. Personne n'est épargné, tout le monde aura son paquet.

    Loin des clichés de marivaudage qu'on lui accole, un cinéaste-citoyen réunit quelques amis pour parler de l'écologie, du flou droite/gauche et de la relation ville/campagne. Si la stratégie amoureuse influe sur les décisions politiques, ce n'est alors qu'une façon élégante de rester soi-même tout en déplaçant la cible. Que Rohmer atteint dans le mille, une fois de plus."

     

    Eric Rohmer...

    "Éric Rohmer, de son nom d'état-civil Maurice Henri Joseph Schérer, est un réalisateur français, né à Tulle en Corrèze le 21 mars 1920 et mort le 11 janvier 2010 à Paris. Il a réalisé au total vingt-trois longs métrages qui constituent une œuvre atypique et personnelle, en grande partie (pour les deux tiers de ses longs-métrages) organisée en trois cycles : les Contes moraux, les Comédies et proverbes et les Contes des quatre saisons. Considéré avec Jean-Luc Godard, François Truffaut, Claude Chabrol et Jacques Rivette comme l'une des figures majeures de la Nouvelle Vague, il a obtenu en 2001 à la Mostra de Venise un Lion d'or pour l'ensemble de sa carrière.

    Comme ses camarades de la Nouvelle Vague, Éric Rohmer a commencé sa carrière dans le cinéma comme critique. Après avoir rédigé ses premiers articles à la fin des années 1940, il rejoint les Cahiers du cinéma peu après leur création au début des années 1950. Il est rédacteur en chef de la revue de 1957 à 1963. Parallèlement à sa carrière de critique, il réalise tout au long des années 1950 des courts métrages et peut même réaliser, en 1959, son premier long métrage (Le Signe du lion). À la différence de ceux de Claude Chabrol, François Truffaut et Jean-Luc Godard, ses premiers films ne rencontrent aucun succès.

    Évincé des Cahiers du cinéma par Jacques Rivette en 1963, il travaille alors pour la télévision scolaire, pour laquelle il réalise des films pédagogiques. Dans le même temps, il entame la réalisation de ses Six contes moraux et s'assure une indépendance financière en créant avec Barbet Schroeder sa propre société de production Les films du losange. Il rencontre un premier succès d'estime en 1967 avec La Collectionneuse puis accède à une notoriété internationale avec les trois films suivants : Ma nuit chez Maud (1969), Le Genou de Claire (1970) et L'Amour l'après-midi (1972).

    Après deux films d'époque adaptés d'œuvres littéraires (La Marquise d'O… et Perceval le Gallois), il réalise au cours des années 1980 les six films du cycle Comédies et proverbes puis au cours des années 1990 le cycle des Contes des quatre saisons. Dans les années 2000, il revient à la réalisation de films d'époque avec un film sur la Révolution française (L'Anglaise et le Duc, 2001), un film sur une histoire d'espionnage dans les années 1930 (Triple agent) et une adaptation de l'Astrée (Les Amours d'Astrée et de Céladon).

    Son cinéma se caractérise à la fois par l'importance du thème des rencontres amoureuses et de la séduction, par l'écriture et l'importance de ses dialogues et par une grande économie de moyens. Malgré sa notoriété, Rohmer a en effet souvent tourné dans des conditions proches de l'amateurisme avec une équipe technique légère et une caméra 16 mm."

    Extrait de l'article de Wikipédia, l'encyclopédie en ligne


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    Matthew Brandt, Fall Creek Lake OR 4, 30x40cm, 2009 ©

    Matthew Brandt, Hills Creek Lake OR 4, 30×40 cm, 2009 ©

    Matthew Brandt, American lake WA E3, 46cmx64 cm, 2011 ©

     

    La photographie organique.

    Un extrait de l'article de Clémence Khan pour Boum Bang*

    « Matthew Brandt est un jeune photographe de 30 ans, vivant et travaillant à Los Angeles. Après avoir étudié à la Cooper Union de New York et à l’UCLA de Los Angeles, c’est en retournant dans la ville des anges pour passer son Master Of Fine Arts qu’il décide d’ouvrir ses champs d’expérimentation.

    Inspiré par la corrélation entre les méthodes d’imprimerie et les processus de fabrication des images datant du début de la photographie au XIXème siècle, Matthew Brandt crée ses impressions en utilisant les éléments physiques de ce qu’il photographie. L’artiste réinvente les techniques photographiques traditionnelles à travers différents procédés de production, tel que la fabrication de papier fait-main (en créant du charbon à partir des arbres photographiés dans sa série « Trees ») et la gomme bichromatée (procédure d’impression du XIXème siècle basée sur la sensibilité à la lumière des bichromates). »

    ... Lire la suite de l'article : http://www.boumbang.com/brandt-matthew/

    Visiter le site de Matthew Brandt : http://www.matthewbrandt.com/

    * Boum! Bang! est un magazine en ligne dédié à toutes les formes d’expression créative, la peinture, la sculpture, le design, l’architecture, la photographie, le graphisme, les cultures urbaines et les nouvelles tendances musicales. http://www.boumbang.com/

     


  • Landzine

     

    Landzine présente des projets d'architecture et d'aménagement paysagé contemporains (parc publics, jardins privés, aires de jeux, squares, toits végétalisés, fronts de mer...). Les projets sélectionnés et présentés sont originaux et les photos superbes. Préparez vous à y passer un moment !

    Plusieurs entrées possibles : par genre, par pays, par idées...par catégories : réalisations, projets... sans oublier la planisphère "Maps of projects" pour se promener librement d'un continent à l'autre.

    On y trouve également des projets d'artistes contemporains et de photographes contemporains.

    Bref, à visiter absolument en attendant d'aller voir quelqu'unes de ces réalisations en vrai !

    http://www.landezine.com/

     

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    Landzine***


  • Les paysages à l'encre de chine de Victor Hugo

    Texte d'introduction de l'exposition "Victor Hugo, l'homme océan", (BNF)

    Chapitre : "le plasticien" 

    "Dès l’enfance, les carnets de Hugo révèlent un plaisir à laisser courir sa plume selon les caprices du hasard ou de l’inconscient. Mais c’est surtout lors de ses voyages avec Juliette Drouet que se développe sa veine picturale. Dans les années 1840, la révélation du Rhin puis la mort tragique de sa fille Léopoldine accentuent en lui le goût du fantastique et des ténèbres. Très pris par ses activités politiques, il délaisse quelque peu l’écriture pour dessiner sans relâche un univers à la mesure de son imagination : vues de châteaux surnaturels ou fantomatiques, de forêts angoissantes, d’aspects insolites de Paris ou de mystérieux végétaux. L’exil, tout en renouvelant son inspiration, suscite des expériences propres à traduire sa fièvre de création : fusain, gouache, aquarelle, mais aussi pochoirs, découpages, empreintes…

    L’œuvre graphique de Hugo est un univers de contrastes où tout semble déconstruit et reconstruit sous l’effet d’une imagination libérée des contraintes de l’écriture. Si pour le poète, les voyelles portent les couleurs de l’arc-en-ciel, son langage graphique révèle un chaos traversant toutes les nuances du noir et du blanc. Orages, tempêtes, paysages tourmentés, brumes des cimes, burg fantastique, où le plus petit, soumis aux "grossissements de la rêverie" peut devenir gigantesque : les "choses vues" deviennent visions, mirages où seul le caprice de l’imaginaire préside au destin de l’image. La réalité n’existe que dans les mouvements de la "désagrégation" et des "nuées" : "ceci flotte et se décompose, ceci est stable et incohérent. Un reste d’angoisse est dans la création". L’activité graphique ouvre la voie à cette angoisse échappée de la conscience car "on ne peut rien saisir, on a sur soi on ne sait quelle évidence noire". Si Hugo "jette l’encre au hasard sur le papier", c’est peut-être pour explorer cette part incontrôlable du processus de création et pour mieux approcher l’invisible, entre l’ombre et la lumière.

    Cette part méconnue de son œuvre, qualifiée par son auteur "d’espèces d’essais faits par moi, à des heures de rêverie presque inconsciente, avec ce qui restait d’encre dans ma plume", rend compte d’une sensibilité qui "n’oublie jamais qu’en ce monde toute figure, belle ou difforme, est suivie d’un spectre noir comme d’un page ténébreux" (Théophile Gautier)."

      *** plus de textes et d'images : http://expositions.bnf.fr/hugo/

    Les paysages à l'encre de chine de Victor Hugo

     

    Les paysages à l'encre de chine de Victor Hugo

    Les paysages à l'encre de chine de Victor Hugo

    Les paysages à l'encre de chine de Victor Hugo

    Les paysages à l'encre de chine de Victor Hugo

    Les paysages à l'encre de chine de Victor Hugo


  •  Un article de Géraldine Mahé pour BUD-UP mag, l'actualité jardin vue sous un angle artistique, historique, littéraire et militant

    "Garden Mania est un recueil foisonnant  d’iconographies de jardins réunie par Philippe de Bay et James Bolton, illustrant l’incroyable créativité des architectes et concepteurs de jardins, de l’âge classique à la Belle Époque. Chaque page de ce livre est une démonstration de la richesse de l’Art des jardins, considéré depuis peu comme un patrimoine, et dont il ne reste malheureusement pas toujours de traces physiques.

    L’ouvrage est conçu comme un diaporama grâce auquel on déambule à travers les plus beaux jardins d’Europe, sans que cette promenade ne soit ni directive ni didactique, pour sentir librement les jeux d’influences et de styles à travers les années et les pays...."

    Lire la suite de l'article de Géraldine Mahé : http://bud-up.com/?p=5020

     

     

     


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    Les nouvelles gares de Paris

     

     

     

    La gare Saint-Lazare, le hall rénové, 2012

     

    "Gérer les pas perdus", un article de Benoît Duteurtre paru en décembre 2012 dans le Monde Diplomatique

     

    Premier paragraphe de l'article de Benoît Duteurtre qui revient sur les enjeux des réhabilitations et  des gares parisiennes intamuros et questionnent leurs fonctions et usages contemporains :

    "Au-delà des professions de foi sur le développement durable et les avantages écologiques du rail, les grands administrateurs français ne semblent aimer ni les gares ni le train. Rien, en tout cas, de ce que le transport ferroviaire apporte de simple, d’accessible et de pratique dans la vie quotidienne. Depuis deux décennies, leur vrai modèle est l’avion, avec son système de réservation obligatoire (le fameux « Socrate », acheté à American Airlines), ses tarifs variables selon l’offre et la demande, ses cabines et ses places de plus en plus étroites, son obligation d’étiqueter les bagages (en attendant de les faire payer partout)... L’une des plus éclatantes démonstrations de cette mutation tient, probablement, dans l’édification de nouvelles gares en rase campagne — coques de verre et de béton qui font la fierté des élus locaux. Les gares, jusqu’alors, reliaient le cœur des villes, avec leur réseau de correspondances et de transports en commun ; elles se situent désormais loin des agglomérations, comme les aéroports. La plupart d’entre elles, comme Aix TGV, ne sont même plus reliées au réseau ferroviaire secondaire (qui intéresse si peu la Société nationale des chemins de fer français, SNCF) mais se voient entourées d’immenses parkings. Il faut, pour s’y rendre ou en repartir, affronter les embouteillages et augmenter la pollution : le train au service de l’automobile ; on n’imaginait pas que nos décideurs pussent arriver à résoudre cette équation !"

    lire la suite de l'article : http://www.monde-diplomatique.fr/2012/12/DUTEURTRE/48502

     


  • Dialogue avec mon jardinierDialogue avec mon jardinier est un roman d'Henri Cueco. Né en 1929, Henri Cueco est peintre, écrivain et membre des « Papous dans la tête » sur France Culture. En 2007, le cinéaste français Jean Becker adapte le roman au cinéma.

    Quatrième de couverture : L’un peint la beauté, les doigts trempés dans les gouaches ; l’autre la cultive, les mains plongées dans la terre. L’un est le patron, l’autre l’employé. Après le travail, ils parlent. Entre les salades qui montent et les « belles fesses » des citrouilles, le peintre et le jardinier se rencontrent, se trouvent. Un dialogue inattendu, moqueur et franc, empreint de simplicité et de tendresse, de gravité parfois, de profondeur toujours.

     

     

     

     

    Bande annonce du film de Jean Becker :


  • Rem Koolhaas, nommé directeur de la prochaine Biennale d'Architecture de Venise en 2014

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  • Céleste Boursier-Mougenot, "From ear to here" au 104 jusqu'au 17/03/2013

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